Juliette Boursier Juliette Boursier

Stress, angoisse ou anxiété ?

Gérer son stress ou accroître sa résistance ? Guide pratique pour les professionnels “sous pression”.

Vous sentez-vous parfois submergé par le stress, l’anxiété ou une angoisse diffuse ? Comprendre leurs mécanismes et mieux les distinguer est la première étape pour impulser le changement. Ces états, bien que souvent confondus, ont des origines et des impacts distincts, et peuvent freiner votre performance et votre bien-être. En tant que psychopraticienne spécialisée à Maisons-Laffitte, je vous propose un regard intégratif mêlant neurosciences, pleine conscience, Gestalt-thérapie, thérapies existentielles et psychanalyse pour mieux apprivoiser ces phénomènes et vivre plus sereinement.

Stress, anxiété, angoisse : des réalités distinctes

Le stress : un moteur à double tranchant

Le stress est une réponse physiologique naturelle à un stimuli extérieur et nous sommes tous, par nature, des êtres “stressables” ! Malheureusement ni yoga, ni méditation, ni vacances au bout du monde ne nous rendront imperméables au stress. Mais voici la bonne nouvelle : en comprenant ses mécanismes, et avec des techniques simples - je m’appuie sur les neurosciences et la pleine conscience - nous pouvons apprendre à mieux gérer nos réactions face aux déclencheurs et booster notre résilience, pour devenir - avec tout de même un peu de pratique - un véritable maître du zen.

Que vous soyez coincé dans les embouteillage ou face à une deadline, votre cerveau ne distingue pas les causes du stresseur et réagit primitivement, comme s’il fuyait un lion. Il libère cortisol et adrénaline, des hormones qui vous mettent en alerte pour passer à l’action en réaction de combat ou de fuite. Les neurosciences confirment que cette réponse est universelle, qu’elle soit déclenchée par une menace réelle (le lion) ou une pression quotidienne (votre boss exigeant). On distingue trois niveaux de stress :

  • Réponse physiologique immédiate : C’est l’alarme biologique du corps. Un bruit soudain, une urgence au travail : le cœur s’accélère, les muscles se contractent. Cette réaction est instantanée et disparaît rapidement une fois la situation clarifiée (ex. : le bruit n’était qu’un objet tombant).

  • Stress aigu : Plus qu’une simple réponse biologique, c’est l’expérience plus globale qui mêle les émotions, pensées et comportements face à un événement ponctuel vécu comme stressant (une présentation, une deadline, les embouteillages…). Il peut être positif (eustress): l’adrénaline vous galvanise pour boucler un projet ou même exceller en présentation. L’énergie libérée est alors canalisée efficacement. Mais il peut aussi être négatif (distress): si vous êtes bloqué dans les bouchons, cette énergie reste piégée, se transformant en irritabilité, colère ou sensation de perte de contrôle.

  • Stress chronique : Lorsque les épisodes de stress aigu - même positifs - s’enchaînent sans laisser le temps à l’organisme de récupérer, le système nerveux reste en surchauffe. Des niveaux élevés de cortisol sur la durée épuisent vos ressources physiques et mentales, favorisant burnout, anxiété ou troubles plus graves (ex. : problèmes cardiovasculaires, affaiblissement immunitaire). Les neurosciences confirment que l’absence de récupération (repos, relaxation) est un facteur clé dans cette transition.

Ces habitudes qui piègent dans le stress :

  • Scroll sur les réseaux sociaux pendant les pauses, maintenant le cerveau en alerte.

  • Téléphone sur le bureau ou greffé à la main, signalant une distraction facile.

  • Smartphone au lit, perturbant la qualité du sommeil.

  • Vérification des messages dès le matin, boostant la dopamine, créant un leurre et entraînant une dépendance.

  • Alcool ou substances, aggravant le déséquilibre.

Le stress est inévitable dans un environnement professionnel exigeant et il peut même booster la performance. Vous ne changerez ni votre boss ni les enjeux de performance, et la seule variable d’ajustement c’est vous-même ! 

L’anxiété : une peur qui paralyse

La peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. Je regarderai ma peur en face. Je permettrai qu’elle passe sur moi et à travers moi. Là où elle sera passée, il n’y aura rien. Seule je demeurerai.” – Frank Herbert, Dune

Contrairement au stress, déclenché par un stimuli extérieur, l’anxiété naît de l’intérieur, alimentée par nos ruminations. Oui, nous créons souvent notre propre anxiété ! Cette sensation diffuse, parfois oppressante, anticipe un danger incertain, projeté dans le futur. Ancrée dans des peurs profondes, souvent inconscientes, elle découle d’expériences passées non digérées. À force de stress répétés, nous accumulons ces peurs, qui alimentent des scénarios catastrophes : “Et si ça tourne mal ?”

Cette boucle de pensées négatives épuise autant que le stress chronique, provoquant fatigue, tensions musculaires et brouillard mental. Pour l’apaiser, identifiez les pensées automatiques (“Je ne vais pas y arriver”) et remplacez-les par des ancrages positifs dans le présent (“Je gère une étape à la fois”). Des outils comme la journalisation ou la respiration profonde peuvent briser ce cycle et ramener la sérénité.

Ces habitudes qui atténuent l’anxiété et aident à récupérer du stress :

  • Méditer quelques minutes (1 ou 2 minutes suffisent)

  • Marcher dynamiquement sans smartphone, en pleine conscience de votre environnement.

  • Pratiquer la cohérence cardiaque : 2 inspirations courtes par le nez, pause, expiration longue par la bouche.

  • Faire du sport, bien sûr…

  • Tenir un journal pour déposer ce qui encombre et trouver ses propres solutions.

  • Engager votre créativité dans un hobby ou la cuisine : votre cerveau est occupé, en focus et ne se préoccupe pas de ruminer !

  • S’exposer à la lumière du jour, à la nature ou aux éléments.

Vous ne savez pas comment intégrer ces pratiques dans un agenda chargé ? La discipline vous semble hors de portée ? C’est normal, et je vous accompagne pour créer une routine durable, adaptée à vous, avec bienveillance et une méthode éprouvée.

L’angoisse existentielle : une quête de sens

L’angoisse est le propre de l’homme, elle est une arme secrète sans quoi l’humanité se défait. ” –Anne Durfourmantelle,  Éloge du risque

L’angoisse, différente du stress ou de l’anxiété, n’a pas toujours de cause identifiable. C’est un vertige face à l’inconnu de l’existence : “Quel est le sens de ma vie ?”, “Pourquoi suis-je ici ?”. Universelle, elle n’est pas une faiblesse, mais un signe d’humanité, nous poussant à explorer et à grandir. Les neurosciences montrent qu’elle active des zones du cerveau liées à la réflexion et à la créativité, nous invitant à réinventer notre quotidien.

L’angoisse ne disparaît jamais complètement – et c’est une chance ! En l’accueillant, elle devient une boussole pour trouver du sens et renforcer votre résilience. Apaiser l’anxiété et augmenter votre résistance au stress ouvrent un chemin d’acceptation et de maturité face à l’angoisse.

Réduire l’anxiété professionnelle : mon accompagnement à Maisons-Laffitte

Pour dompter le stress, apaiser l’anxiété et accueillir l’angoisse comme une alliée, je vous propose une psychothérapie intégrative à Maisons-Laffitte ou en visio, combinant :

  1. Neurosciences : Votre cerveau est plastique. Nous travaillons sur le biais négatif, la visualisation et la répétition pour créer des automatismes qui vous font du bien.

  2. Psychanalyse : Explorer les racines inconscientes de vos croyances favorise l’acceptation et la compassion envers vous-même.

  3. Gestalt-thérapie : Dans l’ici et maintenant, nous reconnectons à vos émotions pour briser les schémas répétitifs et ouvrir de nouveaux modes de relation.

  4. Thérapies existentielles : Accepter notre imperfection et notre finitude libère pour une vie plus authentique.

Contactez-moi pour une séance découverte et commençons ce chemin ensemble !

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